PEES' DIARY

Partie 1 : Qui suis-je vraiment ?

Par Pees OLYGHAN

Chapitre 1 :
Pees OLYGHAN, fille esclave

Faire le linge, nettoyer le manoir, amener les enfants à l'école, préparer les repas, promener le chien. Voici quelques unes des nombreuses tâches que j'ai à accomplir tous les jours. Je fais cela depuis maintenant 7 ans, et j'en ai 15, faîtes le calcul... 8 longues années de labeurs, avec comme seules récompenses une croûte de pain par repas et une vieille robe pour vêtement. Moi je vous le dis, c'est vraiment la misère... Imaginez-vous une fille maigre, frêle, de taille moyenne, la peau légèrement (très légèrement) bronzée et qui a des cheveux verts. Et bien voilà, vous voyez à quoi je ressemble, moi, Pees OLYGHAN. La famille charitable qui m'a recueillie est la SEND BELLUN, de très riches commerçants qui ont faits fortune dans... La vente de bonbons ! Non non, je ne plaisante pas ! Si vous voyez leur atelier de fabrication, vous en auriez l'eau à la bouche. Ces caramels, nougats, sucettes et autres sucreries y sont déposées dans le désordre le plus complet, et moi, qui meure de faim, je dois tout ranger SANS Y GOÛTER ! C'est de la véritable torture !
Mais le pire élément de cette famille de déjantée, c'est bien le gros Juq, le fils de 13 ans. Il n'arrête pas de venir me narguer avec les créations de ses parents. Je serais capable de la tuer... Il vient toujours (avec ses quelques 100 kg) lorsque j'en au le moins envie.
Bon, changeons de sujet. Vous avez sûrement remarqué plus haut le mot SEND (ce n'est pas de l'anglais) : ça veut dire "famille" en SLOWU. Mais c'est quoi ce mot bizarre, hein ? En faite, je ne me trouve pas sur Terre, mais sur Connectika, qui se trouve loin, très loin de la planète bleue, à environ 115 années-lumières. Ce serait un sacré voyage pour vous, mais nous, Connectiens, nous ne prenons que 5 minutes pour nous rendre chez vous. On utilise des "Passages aux 1000 Reflets", c'est des miroirs en quelque sorte. Je vous ai dit qu'on pouvait se rendre chez vous, vous avez donc deviné que n'importe qui pourrait venir de mon monde. Si ça ce trouve, votre voisin, votre meilleur ami, ou même vos parents (donc vous) peuvent âtre des Connectiens.
Réfléchissez-y, chers humains !

Chapitre 2 :
Pees OLYGHAN, sa face cachée

Dans la nuit, les ombres sont maîtres des lieux. C'est dans ce milieux que je me sens le mieux. Avec les ombres, avec avec les ténèbres. La nuit, c'est le néant. C'est comme cela que j'ai trouvé mon pseudo et ma signature : Néant, la reine des Ombres. Mais à quoi va me servir un autre nom ? A la même chose qu'au autres criminels : à cacher sa véritable identité. Hé ! Oui ! La naïve Pees OLYGHAN est en réalité une personne dangereuse. Ma prime s'élève à... 199 999 999 de SORIOM (c'est la monnaie Connectienne, on l'abrège par : S0), je suis la cinquième criminelle la plus recherchée. Je suis une célèbre voleuse et une très bonne meurtrière. Ma tête est aussi mise à prix sur Terre à la même somme que sur Connectika (en faite, les prime de changent pas en fonction des planètes), bien qu'en général, vous ne donnez plus d'argent pour la capture de malfaiteurs.
Ma fortune s'élève à 2,4 milliards de S0 environ, ce qui fait en gros 4.8 milliards d'€uro. Sacré pactole, hein ? Et dire que je me force à vivre avec un bout de tissu comme vêtement alors que je pourrais me payer une magnifique villa avec 40 domestiques... Je suis vraiment folle de vouloir rester dans la misère. Mais bon, si je ne le faisais pas, je ne pourrais pas commettre mes vols et mes meurtres avec autant de facilités. Ah oui ! Je précise : Si vous voulez que je fasse quelque chose pour vous, il faudra payer ! Je ne fais rien gratuitement. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Mon histoire commence réellement le soir du Nouvel An Connectien, qui a lieu le 81 KRUTZ (18 avril). Cette nuit-là, j'avais prévu un casse énorme, dans un musée gigantesque. Je voulais voler pour 60 000 000 S0. J'attendais dehors, pour que mon "assistante" me donne les objets. C'est là que commença la catastrophe... Comme par hasard, un groupe de policiers patrouillait à côté. Et parmi ces hommes se trouvait JUQ ! Je ne sais toujours pas ce qu'il faisait avec les COLOR'S (policiers en Connectien) mais ce qui est sûr, c'est qu'il s'apprêtait encore à faire une bêtise. Et tout à coup, il se retourne vers moi et il m'aperçoit. Heureusement que je portais mon "uniforme de travail" que j'avais acheté avec mes toutes premières économies, sinon le gros fils à maman m'aurait reconnu... Il ne s'est passé qu'une fraction de seconde avant que mon "assistante" ne sorte du musée et ne me fasse disparaître de la rue. Oui oui ! Je ne rigole pas ! Elle m'a bien fait voyager de la chaussée à ma chambre du grenier des BELLUN. Je ne vous dis pas ce qui me serais arrivée si O-Pees ne m'avais pas transféré dans la maison des mes maîtres...